Ligne 17, le chantier en bonne voie

Au début du mois d’octobre, la Cour d’appel de Paris a rejeté la requête d’associations environnementales qui demandaient la suspension des travaux de la ligne 17. Cette décision écarte les ultimes obstacles qui auraient pu empêcher l’arrivée du métro à Gonesse et le chantier poursuit désormais sa progression.

Prochaine étape : le creusement du puits

Depuis la fin de l'été, le chantier du triangle de Gonesse est ouvert. Les travaux de voirie pour faciliter la circulation des engins de chantier ont été réalisés et une « base vie » (composée de bureaux, de vestiaires, de cantines) a été érigée pour les personnes qui travaillent sur le site. Trois kilomètres de palissades ceinturent également le chantier et serviront prochainement de support de communication pour indiquer aux passants le lieu où se situera la future gare.

Le chantier est désormais à l’étape du terrassement du site, notamment de deux bassins de rétention. Les travaux d’excavation pour former le puits ont également commencé il y a quelques semaines, à la fin du mois de septembre. Dans un an, lorsque le puits sera creusé, le tunnelier « Florence » y sera reconstruit pour creuser les 2,7 kilomètres de tunnel jusqu’à la ville de Bonneuil-en-France. L’engin est, en cette fin d’année 2021, dans les sous-sols du Blanc-Mesnil et a déjà creusé 1,5 kilomètres sur les 3,4 kilomètres de tunnel entre Bonneuil-en-France et Le Bourget.

Suivez les avancées du chantier sur le site www.societedugrandparis.fr/gpe/gare/triangle-de-gonesse ou en joignant un agent de proximité du chantier au 06 68 82 62 85

 

Le Conseil d’État écarte les recours qui menaçaient le plan local d’urbanisme (PLU).

Quelques mois après la délibération du 25 septembre 2017 pendant lequel le Conseil municipal avait approuvé la révision du plan local d’urbanisme (PLU), permettant l’urbanisation du Triangle de Gonesse, une dizaine d’associations et de collectifs environnementaux avaient saisi la justice pour faire annuler cette décision. En 2020, la Cour d’appel de Versailles a finalement donné raison à la Ville de Gonesse.
Le 8 octobre dernier, le Conseil d’État s’est prononcé sur ce contentieux, jugeant que les recours des associations n’étaient pas justifiés.