la Ville bourgeonne à l’arrivée des beaux jours

Dès le début du printemps, les bulbes plantés par le service Espaces Verts ont égayé les rues. L’arrivée des beaux jours est une période propice à la réalisation de leurs projets, dont le fleurissement des ronds-points.

Les ronds-points fleuris à la mi-mai

Si la commune peut se targuer de disposer de nombreux parcs et jardins, le rond-point du 14-juillet, situé près du centre commercial Leclerc, attire généralement les regards des automobilistes tant il bénéficie, d’année en année, de l’attention particulière du service Espaces Verts.

Cette année et pour la première fois depuis 26 ans, un tapis fleuri sera déroulé sur ce rond-point. il est arrivé (en 300 morceaux) à Gonesse le 24 mai au matin. Il est composé d'un grand nombre de plantes estivales : géraniums, bégonias, cosmos, œillets, sauge, verveine...

D’autres ronds-points situés dans le quartier des Marronniers et d'Orgemont ont également été transformés : le premier a vu ses pensées (qui ne supportent pas les beaux jours) remplacées par des plantes d’été tandis qu’un pin taillé en nuage a trouvé sa place sur le deuxième rond-point. Cet arbre entouré d’un paillis végétal a l’avantage de demander peu d’entretien.

Les projets de l’année

Au début de l’année, les agents sont intervenus aux abords du parking de Coulanges dans le centre-ville pour y planter des arbustes supplémentaires.

Dans les prochaines semaines, ce sont les abords du parc du Vignois qui seront réaménagés. Depuis son inauguration en 2019, les entrées du parc du Vignois restent inchangées. Pour les sécuriser mais aussi les embellir, des nouvelles barrières (en plastique recyclé imitation bois) seront prochainement installées au niveau de deux entrées.

De nouvelles plantes seront installées à l’occasion. Celles qui ont été choisies ont l’avantage d’être dépolluantes.

Enfin, un projet de renaturation du Croult est actuellement à l’étude. Si le cours d’eau a retrouvé son lit naturel d’abord au parc du Vignois, c’est la section située entre ce dernier et celui de la Patte d’oie sur laquelle la Ville et le SIAH se penchent désormais.

Les objectifs de ce nouveau projet seront multiples : d’un point de vue écologique d’abord, puisqu’il favoriserait la biodiversité et participerait à la création d’un nouvel îlot de fraicheur. La création d’un nouvel espace naturel pour les habitants aura aussi un avantage paysager.

Les gestes utiles pour préserver l'environnement

L’écologie est au cœur des préoccupations de la municipalité. Pour limiter le gaspillage, l’arrosage et les risques pour la faune et la micro-faune, plusieurs gestes simples ont été adoptés.

Les plantes bisannuelles (qui fanent généralement avec l’arrivée des beaux jours) sont ainsi redis- tribuées dans les écoles ou trans- formées en compost destinées à enrichir les sols. Des plantes plus résistantes aux changements de température et nécessitant moins d’eau (vivaces, arbustes...) ont également été privilégiées pour certains projets. Un paillage, capa- ble de retenir l’eau, a été installé à leur pied pour limiter davantage l’arrosage. Ce paillage peut par ail- leurs être issu des plantes locales broyées.

Pour finir, la commune privilégie toujours la gestion différenciée et une fauche tardive, généralement à l’automne, de ses espaces verts. Ces méthodes permettent de préserver les oiseaux et autres insectes qui y prolifèrent.

Les ruches toujours présentes dans les parcs

Les abeilles étant devenues de véritables emblèmes écologiques, elles sont nombreuses à être accueillies depuis quelques années dans les communes. Celles qui ont quitté les toits du Grand Palais en travaux butinent toujours les fleurs du parc de la Patte d’oie, aux côtés des abeilles de quelques particuliers.

Un autre apiculteur est installé depuis plusieurs années au parc de l’Églantier.

La quatrième fleur toujours en ligne de mire

À l’issue de la visite du jury de Villes et villages fleuris en septembre 2021, la commune a conservé ses trois fleurs mais n’a pas décroché la quatrième, l’une des plus hautes distinctions du label. Dans le Val-d’Oise, une seule commune l'a obtenue. Quelques suggestions ont été formulées par le jury pour permettre à la Ville de prétendre à cette quatrième fleur dans un futur proche. Ils ont ainsi conseillé la création d’un arboretum afin de mettre en valeur la variété d’essences présentes sur la commune, mais aussi la plantation de fleurs dans les massifs de rosiers.

Les agents travaillent actuellement à la mise en place de ces suggestions. La prochaine visite du jury programmée cette année sera destinée à confirmer la troisième fleur dans un premier temps. Après un retour positif accompagné d’une autorisation de concourir pour la quatrième fleur, la Ville pourra une nouvelle fois tenter d’obtenir la quatrième fleur en juin 2024.