L’Ehpad Le Parc Fleuri : le déménagement maltraitant

Lieu de vie d'une soixantaine de séniors, l'Ehpad Le Parc Fleuri de la Fauconnière a fermé ses portes à cause du déménagement précipité annoncé en novembre 2023.

Les résidents n'auront pas pu rester dans ce bâtiment du quartier de la Fauconnière, qu’Arpavie estime vétuste (malgré l’avis favorable de la commission de sécurité d’octobre 2023), en attendant la construction d’un nouvel Ehpad à Gonesse en 2026. Une situation incompréhensible et inacceptable pour la municipalité qui a interpellé l'Agence Régionale de Santé (ARS) et le Département du Val-d’Oise à de multiples reprises l’année passée, sans résultat.

Sandrine De Almeida, adjointe au Maire déléguée aux Personnes âgées, à la Dépendance et au Handicap, avait annoncé en novembre 2023 à la presse les risques encourus par les résidents dans ce déménagement au pas de charge : déracinement, changement des habitudes... Autant de situations préoccupantes pouvant mettre en danger la santé et le bien-être des résidents.

Le directeur général d’Arpavie avait alors déclaré au Parisien le 10 novembre 2023 : « Aujourd’hui, une personne passe en moyenne treize mois de sa vie en Ehpad. J’aimerais que les résidents connaissent un deuxième transfert mais, si on regarde les probabilités, ce ne sera probablement pas le cas ». Deux résidents sont décédés quelques semaines après le déménagement, après avoir vécu plusieurs années au Parc Fleuri de Gonesse.

Suite à la visite des maires de Gonesse et de Villiers-le-Bel (Jean-Pierre BLAZY et Jean-Louis MARSAC) à l’Ehpad Adélaïde Hautval à Villiers-le-Bel en janvier dernier, pour rencontrer les résidents Gonessiens déracinés, la municipalité a affirmé avec force son refus de cautionner ces pratiques et s’interroge sur la poursuite d’un partenariat avec Arpavie qui n’accorde pas la même importance à la qualité de vie des séniors qu’elle et qui, pour des raisons financières et de rentabilité précipite, malgré tous les risques annoncés, des personnes âgées et fragiles dans un déménagement maltraitant et à marche forcée.

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