Diouma Ba, Gonessienne et voix de la jeunesse

À l’occasion des Assises de la jeunesse qui ont eu lieu il y a quelques semaines, Diouma Ba, une Gonessienne de 18 ans, s’est illustrée lors d’un discours prononcé face aux centaines de jeunes réunis, évoquant leur place dans la commune.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis étudiante en droit. Mon premier choix était la psychologie mais j’ai été intéressée par le droit et l’art de la parole, l’éloquence... J’ai découvert cela en grandissant : en primaire, au collège et au lycée, j’ai participé à des spectacles et des clubs des arts de la scène et j’ai compris que j’aimais parler alors que je pensais être timide. Donc je me suis lancée dans ces études.

Comment décrirais-tu ton lien, en tant que jeune, avec la commune ?

Je suis arrivée en France à l’âge de 3 ou 4 ans et depuis, j’ai toujours vécu à Gonesse. J’y suis attachée : j’y ai passé de bons moments, je passe encore aujourd’hui de bons moments ici. J’y ai beaucoup de souvenirs d’été surtout. C’est ma ville.

En parallèle de tes études, tu es membre du Service civique jeunes municipal.

J’avais l’envie de me découvrir et de découvrir le monde. Je me suis dit que rejoindre le Service civique jeunes municipal serait un bon moyen d’interagir avec d’autres personnes. J’y suis maintenant depuis six mois, j’ai rencontré des personnes, effectué plusieurs missions qui m’ont permis de venir en aide aux autres. C’est une expérience qui m’a déjà permis de déterminer le secteur vers lequel je voulais m’orienter en droit.

Lors des Assises de la jeunesse, tu t’es illustrée par ta plume.

J’écris aussi, cela fait pour moi partie de l’éloquence. Quand on m’a proposé de faire un discours sur la jeunesse dans la Ville, je n’étais pas sûre d’en être capable. Je me suis basée sur mon expérience personnelle en essayant de toucher les autres. C’était un peu stressant mais il fallait que je le surmonte. J’ai été fière de le faire et beaucoup de personnes m’ont dit l’avoir apprécié.

Je le répète encore
une fois chers jeunes de Gonesse, c'est le moment de vous faire entendre pour bâtir des projets dans une ville qui vous ressemble. Soyons jeunes, soyons fous et profitons d'une ville agréable plutôt que d'une monotonie sans fin.

On ne le remarque pas comme ça mais se sentir chez soi, parce que nous sommes chez nous, impacte grandement notre humeur, c'est le premier pas vers une vie en société épanouie.