Connaissez-vous le conciliateur de justice ?

Besoin d’un coup de pouce pour résoudre un problème juridique ? Une fois par semaine, un conciliateur de justice détaché par le Tribunal de Versailles est à la disposition des habitants au sein de l’Agence civile. Son rôle est de venir en aide à tous les Gonessiens qui souhaitent être épaulés dans leurs démarches juridiques.

Tous les lundis depuis trois ans, Yves Cohen tient des permanences à l’Agence civile. Ce retraité aux mille vies, qui a été tour à tour entrepreneur, patron d’entreprise, président de l’Association des responsables de copropriétés (ARC UNARC) ou encore Délégué départemental de d’Éducation nationale a en effet décidé de mettre son expérience au service des habitants à l’issue de sa carrière, de manière bénévole.

En plus des sempiternelles querelles entre voisins ou désaccord entre propriétaires et locataires, le conciliateur traite désormais des dossiers liés à la crise épidémique. « Beaucoup de personnes ne parviennent toujours pas à obtenir le remboursement de leurs billets d’avion », explique-t-il.

Il reçoit les habitants le lundi à l’Agence civile et se réjouit de pouvoir leur apporter son soutien. Chaque année, environ 400 dossiers sont traités par ses soins.

Qu’est-ce qu’un conciliateur de justice ?

Un problème de voisinage, un différend avec un propriétaire, un locataire, un employeur, une banque voire une agence de voyage ? Tout litige inférieur à 5.000 euros doit passer dans un premier temps par un conciliateur de justice. Il peut être saisi par un juge ou l’une des parties et a pour mission d’instaurer le dialogue entre les deux camps dans le but de trouver un accord à l’amiable, qui sera par la suite transmis au tribunal d’instance compétent. Son intervention est gratuite.
Il ne peut en revanche pas intervenir en cas de conflit familial, de litige en matière d’état civil ou avec l’administration.

Les permanences du conciliateur de justice se tiennent à l'Agence civile.

Renseignements et prise de rendez-vous / Agence civile - Place du 8 Mai 1945 : 01 77 80 92 92