Alain Frémont, peintre de la ville

Féru de peinture depuis toujours et Gonessien depuis 40 ans, Alain Frémont s’est largement inspiré de la ville pour plusieurs de ses toiles. Si bien qu’il envisage de rassembler ses représentations de la vie gonessienne en une exposition.

Quand avez-vous commencé à peindre ?

J’ai toujours peint depuis mon plus jeune âge. On m’appelle « le peintre » depuis l’époque où j’étais à l’école. Plus tard, j’ai fait une école qui correspond aux Beaux-Arts, puis un stage d’un an dans le sud de la France pour apprendre les techniques. Je n’ai aucun souvenir de ma première toile et je ne saurai dire combien j’en ai faites depuis, je ne les compte plus. Je ne suis jamais fatigué de peindre, il y a toujours quelque chose à faire. Ma fille Orlane a suivi mes pas et est actuellement dans une école d’art.

Qu’avez-vous fait de vos œuvres ?

Elles sont partout. J’ai peint une fresque sur une maison au Thillay, j’ai fait des tableaux pour des Gonessiens, d’autres pour des expositions. Ils sont maintenant dans les maisons des habitants.
L’une de vos peintures du pigeonnier a été offert aux italiens de Leonessa, en êtes-vous fier ?
J’aime tout particulièrement les pigeonniers qui sont pour moi les symboles de la ville. Lorsque j’ai appris que les italiens étaient en visite à Gonesse, je me suis tout de suite dit que je devais peindre quelque chose. Je l’ai fait en une nuit, dans un style impressionniste. J’ai ressenti une certaine fierté même si je suis quelqu’un d’assez discret. Si j’en ai l’occasion, j’aimerais beaucoup aller à Leonessa un jour pour rencontrer les peintres de cette ville.

À quoi avez-vous l’intention de consacrer votre retraite ?

Je suis un jeune retraité. Avant, j’étais peintre en bâtiment : j’aimais la peinture mais je devais travailler pour nourrir ma famille. Et même si c’était un emploi difficile, j’y ai appris beaucoup de chose. Aujourd’hui, j’ai plus de temps pour me balader dans la ville. Il m’arrive souvent de croiser des Gonessiens qui me commandent des tableaux. J’en ai actuellement plusieurs à finir.
J’aimerais réunir les habitants autour de cet art, en organisant notamment des ateliers de peinture et peut-être une exposition de mes toiles sur le quotidien de la ville.