Vendredi 27 Janvier / Soirée CIRQUE
CirquEvolution est un réseau départemental de diffusion et d’actions culturelles dédié au cirque de création, réunissant les communes d’Arnouville, Eaubonne, Garges-lès-Gonesse, Gonesse,Goussainville,Jouy-le-Moutier, Marly-la-Ville,Saint-Ouen l’Aumône,Villiers-le-Bel ainsi que leThéâtre Paul Éluard deBezons, l’Espace Germinal de Fosses, le Complexe Marcel Paul de Vauréal etcoordonné par l’AdiamVal d’Oise ».
Soirée Jongle / 3 spectacles
Le Groom
Par Rémi Laroussinie
Quoi de mieux qu’un groom pour accueillir le public lors d’une joyeuse soirée cirque ? Justement en voici un qui entre en scène avec une valise. Quelque chose le démange. Mais c’est une balle vivante ! Et sans ménager notre pauvre groom, elle lui vole sa veste et, avec d’autres balles, se joue du jongleur comme la marionnette peut le faire avec le marionnettiste ! Un numéro à l’humour taquin…
Rémi Laroussinie, est l’un des diffuseurs de la pratique du jonglage contact en Europe. Formé au jonglage, à la danse, au clown, au théâtre, à l’acrobatie… depuis 1989, il a diffusé sa discipline des arts de la rue à la scène chorégraphique développant des spectacles mêlant arts plastiques aussi bien que nouvelles technologies. Il a notamment exercé ses talents dans les compagnies Clown et compagnie, Le Carillon, C’est quoi ce cirque, Acronote, Les Mélangeurs, l’Homme de terre, l’Ensemble Musical fa7. Il a co-fondé et co-dirigé la Maison des Jonglages et son festival Rencontre des jonglages.
Aujourd’hui il dirige les Laboratoires de Nouveaux Jonglages qui accompagnent l’émergence de formations de groupes de Nouveaux Jonglages et dont la création du spectacle TââL ainsi que le programme d’actions culturelles de développement durable et d’économie sociale et solidaire La chaîne des Petits Nuages sont des étapes constitutives.
Numéro crée en 2001 dans le cadre des transparences Rémoise par Hervé Diasnas et Valérie Lamielle avec Rémi Laroussinie • Spectacle mentionné dans le « Nuancier du cirque » de Jean-Michel Guy et Julien Rosemberg.
« Un moment de grâce. » L’Union (Reims).
Mobile
Par Jörg Muller
Il s’agit d’un « jeu » entre manipulation et se laisser manipuler. Créer des espaces, les habiter et les transformer. Se laisser guider et surprendre. Ce « jeu » et également « sonore ». Dans ce travail, il n’y a pas de sons excepté ceux des tubes. Une musique minimaliste qui nous fait réentendre le silence.
Jörg Müller est diplômé du Centre National des Arts du Cirque de Châlons en Champagne depuis 1994. Depuis 1993, il travaille autour du tube. Il crée Les tubes avec Mads Rosenbeck puis l’année d’après Mobile travail autour des tubes sonores et suspendus, et en 2001 « c/o », performance dans un tube rempli d’eau. En 2003, il invente Performance Research Experiment #1 (P.R.E. #1) avec Jess Curtis, une performance entre cirque et danse. Depuis 2005, il travaille sur le thème de l’équilibre qui se traduit par multiples performances et dessins. Il jongle et danse avec le Cirque Plume, la Cie Cahin-Caha et la Cie Martin Schwitzke… Il participe à de nombreux projets aux côtés de Pierre Doussaint, François Verret, d’autres artistes et surtout Mark Tompkins avec lequel il s’engage dans une résidence de deux ans à Strasbourg à partir de 1999. Il découvre à ses côtés la composition instantanée ainsi que la contact improvisation. Au cours de cette résidence, il participe à la création de La Vie rêvée d’Aimé (1999) et Remixamor (2000). Depuis 2006, il est praticien de la Méthode Feldenkrais.
Avec : Jörg Müller • Conception, Écriture, Création musicale, Mise en scène, création d’objet : Jörg Müller • Créé avec l’aide de François Crevantes et de Emmanuel Cury St Sauveur.
« Un grand moment de poésie, de créativité et de dextérité durant lequel, suspendus par des fils, des tubes métalliques semblant voler dans les airs, s’entrechoquant parfois en de joyeux tintements. Presqu’une danse hors du temps. » L’Union.
L’oeuf du Vent 2.0
Par François Chat
2.0 car revisitant « l’oeuf du vent » mon premier solo d’une heure, crée en 1996.
16 ans plus tard, mon corps a changé, il n’est plus celui de l’adolescent qu’il était, de l’oiseau mazouté, il a traversé d’autres étapes de la vie, marqué par plusieurs événements et expériences. C’est l’histoire d’un oeuf, apparaissant sous les ailes d’un oiseau (« clip-clop » 1993) cachant derrière l’enfant « de la balle », poussé par le vent, tour à tour torero, tour à tour animal, tour à tour arbre, tour à tour eau. La transformation finit toujours par revenir dans le creux de l’oeuf, où la naissance et la mort s’endorment comme un bébé, tel un vieillard. Dans ce spectacle, le jonglage ouvrait à l’époque un éventail de possibilités ; chorégraphiques, minimalistes, non démonstratives, invisibles ou matiérées.
Au fil des années mon parcours m’a amené, dans chacun de mes spectacles à développer l’une d’entre elles.
Une création musicale de Fred Giuliani (sampleur), créera à partir d’échantillons des musiques de la 1ère version, une nouvelle cohérence, tout en maintenant le souvenir. Maintenant je retourne à l’oeuf grâce au vent. Le voyage se poursuit. François Chat.
« L’oeuf du vent, co-mis en scène avec Philippe Minella en 1996, fit date dans l’histoire du jonglage contemporain. Il a été en tournée en France comme à l’étranger. Depuis, François Chat s’est fait connaître en développant un théâtre gestuel, théâtre d’objet. Il est le premier à amener le nouveau cirque dans les grands théâtres parisiens. De 1993 à aujourd’hui, il est l’auteur d’une quinzaine de créations. »
« François Chat porte bien son nom et son art. Chacun de ses gestes est rond, langoureux, fluide comme un félin, joueur conformément à l’étymologie du mot jongleur. » Les saisons de la danse.
« Il trace avec son corps un tableau vivant. Seul en scène, torse nu, il pose un univers poétique entre danse et théâtre gestuel parfois hiératique. Une traversée du temps autour de la naissance. » Libération.
« Absolument magique, François Chat invente des scènes vivantes où mime, danse et jonglage se nourrissent de poésie. » L’Express.« François Chat porte bien son nom et son art. Chacun de ses gestes est rond, langoureux, fluide comme un félin, joueur conformément à l’étymologie du mot jongleur. » Les saisons de la danse.
« Il trace avec son corps un tableau vivant. Seul en scène, torse nu, il pose un univers poétique entre danse et théâtre gestuel parfois hiératique. Une traversée du temps autour de la naissance. » Libération.
« Absolument magique, François Chat invente des scènes vivantes où mime, danse et jonglage se nourrissent de poésie. » L’Express.
Salle Jacques Brel • 21h • Tarif B / soirée • Tout public