Pour la reconnaissance de l’Etat Palestinien et pour la Paix entre les Peuples
Depuis plus de 75 ans, le conflit israélo-palestinien déchire deux peuples et endeuille toute une région. De la guerre de 1948 aux accords d’Oslo, en passant par les intifadas et les négociations avortées, l’Histoire a montré combien l’absence d’une solution juste et durable nourrit les violences et les rancunes.
À quelques jours du triste anniversaire des attentats du 7 octobre 2023, nos pensées vont aux familles des victimes et à celles qui attendent toujours la libération des otages.

Aujourd’hui, la reconnaissance par la France de l’État Palestinien à l’ONU constitue une étape majeure qui n’est pas une fin en soi. Elle doit être le point de départ d’une véritable dynamique vers la paix car seule l’existence de deux États, libres, indépendants et vivant côte à côte en sécurité, permettra de stopper un conflit cruel et meurtrier.
Nous devons condamner toutes les formes de violence. La politique dévastatrice de Benjamin Netanyahou, qui aggrave l’occupation et prolonge les souffrances, ne saurait être confondue avec l’ensemble du peuple israélien, dont beaucoup dénoncent ces choix. De même, les attaques terroristes du Hamas, loin de servir la cause palestinienne, enferment les populations dans une spirale de mort. La Ville de Gonesse a pris ses responsabilités lors du Conseil Municipal de juin 2025 avec le vote d’une aide d’urgence de 10 000 euros via l’UNICEF, pour les enfants palestiniens victimes de la guerre. Ce geste est un engagement clair : agir pour la paix, défendre le droit humanitaire international et affirmer le droit des peuples à la Liberté.
Appeler à la paix là-bas ne doit jamais nourrir la haine ici : toutes les formes d’agressions antisémites et racistes doivent être condamnées. À Gonesse comme dans de nombreuses villes du Val-d’Oise, nous ne connaissons pas de recrudescence de ces violences. C’est une responsabilité collective de préserver cette sérénité, d’assurer la paix entre nous, et de la promouvoir pour les peuples qui en sont privés.
La paix n’est pas un vœu pieux. C’est une exigence morale et politique, ici comme là-bas. Et c’est le seul chemin possible vers un avenir de justice, de dignité et de sécurité pour toutes et tous.