Accueil Ma ville Ils font Gonesse L’incroyable musée de minéraux dans le sous-sol de Bernard Betké

L’incroyable musée
de minéraux dans le
sous-sol de Bernard Betké

Dans le sous-sol de son pavillon situé dans le centre-ville, Bernard Betké, ancien mineur et agent de la ville, a installé un véritable petit musée dédié à sa passion pour la minéralogie.

Entre Bernard Betké et «les cailloux», ça ne date pas d’hier : «je les collectionne depuis que je suis tout petit», raconte ce Gonessien qui a passé toute sa jeunesse dans la commune. D’abord projectionniste au sein du cinéma local jusqu’à la fin des années 1970, des soucis de santé le mènent à Draguignan après son service militaire. Il y fera la connaissance d’un treuilliste qui lui offrira un emploi dans la mine des Porres (Var).

Une collection unique

Tour à tour treuilliste puis artificier, Bernard Betké a mis la main sur des pièces uniques pendant ses huit années dans la mine et n’a jamais cessé d’agrandir sa collection depuis. «Maintenant, je ne vais plus les chercher moi-même mais des amis continuent de m’en envoyer des quatre coins du monde», explique-t-il. Quartz, fluorine, baryte en cristaux aciculaires… Tous ces minéraux que le retraité connaît sur le bout des doigts sont soigneusement exposés dans le sous-sol du pavillon gonessien. «À un moment donné, j’ai eu jusqu’à 5 000 pièces différentes» assure-t-il dans son «musée» qu’il fait volontiers visiter à ceux qui s’y intéressent.

Du pouvoir des cristaux

Et parce qu’il ne fait rien à moitié, l’ancien mineur qui a été contraint de quitter ce travail qu’il «adorait» après un accident, a même été jusqu’à recréer la mine des Porres en modèle réduit. «C’est uniquement de la récupération, le chariot est fait à partir d’une bouteille de soda» explique Bernard Betké en actionnant sa maquette. Interrogé sur les éventuels pouvoirs des cristaux sur la santé (une pratique controversée aussi appelée lithothérapie), cet ancien agent de la Ville (qui a exercé au service Voirie, Fêtes et cérémonies et Espaces verts après sa carrière dans les mines) a
d’abord manifesté un certain scepticisme avant de nuancer ses propos. «Pour moi, ils sont vivants et il m’arrive d’en avoir un sur moi», déclare-t-il avant de conclure : «ce qui est sûr, c’est que je suis beaucoup plus heureux depuis que je les collectionne».