Accueil Ma ville Ils font Gonesse Anaïs Abchar :Gonessienne et créatrice de la plateforme « Want to Help »

Anaïs Abchar :
Gonessienne et créatrice de la plateforme « Want to Help »

Désireuse de faciliter la prise de contact des jeunes avec les associations locales, Anaïs Abchar, 22 ans et habitante de la Fauconnière, a créé une plateforme Internet. Son projet a remporté le prix « Émergence » du concours Talents des Cités. Portrait d’une entrepreneuse citoyenne.

Comment ce projet est-il né ?

Je suis issue d’une famille engagée. Mon papa Abdelmajid Abchar par exemple était élu et avait vraiment à cœur de s’investir à l’échelle de la ville. En ce qui me concerne, j’étais déjà engagée auprès d’associations dans le cadre de mes études mais lors du premier confinement, nous avons été confrontés à de véritables enjeux sanitaires et de société : on voyait des personnes âgées isolées, qui ne pouvaient plus sortir faire leurs courses et comme beaucoup de jeunes, j’avais du temps et j’ai voulu m’engager pour ma ville où j’ai toujours vécu. Mais j’ai été confrontée à certains freins.

Lesquels ?

J’ai d’abord eu du mal à identifier les associations présentes sur le territoire. Certaines sont encore très discrètes sur Internet et les réseaux sociaux. J’ai ensuite envoyé un e-mail à l’une d’elles et la réponse s’est vraiment fait attendre. Et pour finir, les missions qu’elles me proposaient ne convenaient pas à mon emploi du temps.

Quel est le concept de votre plateforme
« Want to help » ?

Dans un premier temps, il s’agit de développer la présence digitale des associations locales. Ensuite, nous y publions des articles sur des sujets d’actualité ou des problématiques sociales et nous expliquons aux jeunes de 16 à 35 ans comment ils peuvent agir. Nous avons vraiment vocation à faire office d’intermédiaire entre ces jeunes et les associations. Notre leitmotiv : « Passer de l’indignation à l’action ».

Depuis, votre projet a été récompensé par
le concours « Talents des Cités ».

J’ai été accompagnée et épaulée par plusieurs structures dont Bpifrance. J’ai envoyé ma candidature au concours sans trop y croire et j’ai passé toutes les étapes. Décrocher cette récompense un an après le début du projet, c’était une belle symbolique, une magnifique concrétisation. Nous ne sommes qu’au début.

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

Nous sommes 7 dans l’équipe « Want to help ». Notre communauté compte 1 500 personnes issues du territoire et 40 associations. Le projet vise désormais à s’étendre tout en conservant sa dimension locale.