Communiqué de Jean-Pierre Blazy: Notre détermination reste intacte pour le Triangle de Gonesse et la ligne 17

Mardi 6 mars 2018, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a décidé d’annuler l’arrêté du 21 septembre 2016 par lequel le préfet du Val d’Oise a approuvé la zone d’aménagement concerté du triangle de Gonesse.

 

Selon Jean-Pierre Blazy :

  • « Cette décision est liée à une insuffisance d’information au public s’agissant de l’étude d’impact communiquées lors de l’enquête publique. Le tribunal ne s’est pas prononcé sur le fond. C’est un contretemps, non une remise en cause ».
  • « Engagés depuis 10 ans sur ce projet de développement de notre territoire, nous restons à la fois sereins et déterminés à mener à bien ces aménagements nécessaires à l’amélioration de la vie des habitants sur le plan de l’emploi, de la culture ou encore des transports ».
  • « Ni l’aménageur public Grand Paris Aménagement, ni les investisseurs privés comme Europacity n’ont renoncé à poursuivre le projet. Nous sommes dans le cadre classique de procédures régulièrement attaquées pour des vices de forme. »

 

C’est au préfet de décider de faire appel. Dans toutes les hypothèses, l’étude d’impact jugée insuffisante sera complétée.

Dans la même décision, le tribunal s’est prononcé sur le fond en jugeant irrecevables les requêtes des associations « Vivre Mieux ensemble à Aulnay-Sous-Bois » et « Les amis de la confédération paysanne » qui estiment à tort que le projet est incompatible avec le Schéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et avec le plan régional de l’agriculture durable de la Région Ile-de-France.

 

Selon Jean-Pierre Blazy :

  • « L’agriculture représente aujourd’hui environ 50% de la surface de la Région Ile-de-France et du département du Val d’Oise. Il faut préserver des terres agricoles ; c’est ce que nous faisons à l’échelle du Grand Roissy en sanctuarisant 8000 hectares dont 400 sur le triangle de Gonesse. »
  • « La « bétonisation » de la Plaine de France a eu lieu dans les années 60 et 70 lorsque que les HLM de Garges-lès-Gonesse, Sarcelles, Villiers-le-Bel, Gonesse ou encore Aulnay-Sous-Bois et l’aéroport de Roissy ont été construits. A l’époque, des cités dortoirs sont créées sans les emplois, sans tous les transports et sans tous les équipements nécessaires pour les habitants. Nous devons rattraper ces inégalités sociales et territoriales à travers un projet structurant facteur d’attractivité. »
  • « Certains comparent Notre-Dame-des-Landes avec Europacity. Notre-Dame-des-Landes, c’était plus de 1200 hectares qui devaient être urbanisés sur une zone humide riche en biodiversité. Europacity, c’est un pôle culture et loisirs de 80 hectares comprenant un parc de 10 hectares et une ferme de 7 hectares, financé par 3 milliards d’investissement privé au cœur de banlieues défavorisées, desservi par le métro et installé sur un champ aujourd’hui cultivé aux engrais et aux pesticides et enclavé entre deux voies rapides et deux aéroports. Comparaison n’est pas raison. »